ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Signature du pr. Weisberg à la Librairie Pedone (16 novembre 2019)

Après un premier passage à Toulouse en octobre 2019 à l’invitation de l’Université Toulouse 1 Capitole, le Collectif l’Unité du Droit et ses éditions l’Epitoge, ont le plaisir d’accueillir à nouveau le professeur Richard Weisberg en France à Paris le 16 novembre 2019.

L’événement aura lieu ce samedi 16 novembre 2019, à 11h au sein de la prestigieuse librairie Pedone (13, rue Soufflot) et ce, en partenariat avec l’IDEST (Merci !) et la Revue Droit & Littérature.

Le professeur Weisberg, fondateur de la revue Law and Literature, est Professor of Constitutional Law à la Cardozo School of Law de Yeshiva University. C’est lui qui a initié et essaimé dans le monde le(s) mouvement(s) Droit & Littérature.

Après avoir débuté ses études de littérature française et comparée à l’Université Brandeis, Richard H. Weisberg a obtenu un doctorat en littérature française et comparée de l’Université Cornell et un doctorat en droit à l’Ecole de droit de l’Université Columbia. Il a enseigné la littérature française et comparée à l’Université de Chicago, avant de pratiquer le droit à Paris et à New York et de l’enseigner à la Cardozo School of Law. Il y est devenu une figure emblématique du courant Droit & Littérature, qui a acquis aujourd’hui une ampleur internationale et dont il a assuré le rayonnement en créant les Cardozo Studies in Law and Literature, qui devaient devenir Law and Literature.  Il est l’auteur, entre autres, de Poethics and Other Strategies of Law and Literature (1992) et Vichy Law and the Holocaust in France (1998) [traduit en français].

En avril 2019, les Editions l’Epitoge ont eu le privilège de publier la première traduction française de The Failure of the Word ( © 1984 by Yale University Press) ici présentée à la signature.

Partant de Nietzsche et de Scheler, Richard H. Weisberg explore à travers l’analyse d’œuvres ayant pour auteurs Dostoïevski, Flaubert, Camus et Melville, comment un discours d’une grande séduction formelle peut se faire le véhicule d’une parole empoisonnée par le ressentiment. Deux questions en surplomb apparaissent alors : ce mécanisme n’aurait-il pas joué un rôle majeur dans l’incapacité de l’Europe à empêcher la survenue de la Shoah et cette littérature ne serait-elle pas le reflet d’une société profondément malade ? Le juriste, très précisément, reçoit une invitation à méditer sur les pièges que peut receler le formalisme juridique.


Au plaisir de vous y rencontrer !

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Jeu(x) & Droit(s) : la dernière sortie des Editions L’Epitoge !

Les Editions l’Epitoge sont très heureuses de vous faire part de la naissance de leur dernier ouvrage (le 42e), volume XXIV de la collection rouge « L’Unité du Droit » dirigé par quatre dynamiques doctorants privatistes de l’Université Toulouse 1 Capitole ! L’ouvrage sera disponible début novembre en librairies et commence sa diffusion ces jours. De grands bravos à leurs porteurs.

Les directeurs de la publication
A. Charpy, C. Revet, V. Garcia & R. Sébal

Cet ouvrage forme le vingt-quatrième
volume issu de la collection « L’Unité du Droit ».

En voici les détails techniques ainsi qu’une présentation :

Volume XXIV :
Jeu(x) & Droit(s)

Ouvrage collectif sous la direction de
Alexandre Charpy, Valentin Garcia,
Charlotte Revet & Rémi Sébal

– Nombre de pages : 160

– Sortie : octobre 2019

– Prix : 29 €

– ISBN  / EAN : 979-10-92684-35-3
/ 9791092684353 

-ISSN : 2259-8812

Mots-Clefs : droit – jeu – hasard – argent – règles du jeu – sport – e-sport – jeu vidéo – Icos – théâtre – téléréalité

Présentation :

Le jeu est manifestement perçu comme une activité divertissante destinée à faire passer le temps. Le rapprochement du jeu et du droit pourrait donc apparaître contradictoire. Le jeu est futile, le droit est empreint de gravité. Parfois, la doctrine se plaît à comparer le droit au jeu pour la beauté de la rhétorique. Dans le procès civil, les parties sont à la fois partenaires et adversaires, chacune jouant ses cartes pour gagner et convaincre le juge qui arbitre. Difficile toutefois d’y voir de l’amusement. En réalité, le jeu peut être pris au sérieux. Il doit l’être quand il comporte plusieurs règles à suivre et lorsque l’esprit des joueurs est exacerbé, confinant aux ambitions lucratives. L’opposition entre le jeu et le droit s’amenuise alors progressivement. Les deux sont partout. Difficile d’imaginer une société qui ne joue pas ou une société sans règles de droit. Les connexions entre le jeu et le droit apparaissent d’abord sous un angle hiérarchique. Le jeu comme le droit sont des systèmes normatifs, mais le droit ne s’efface pas devant les règles du jeu. Il encadre très souvent le jeu comme divertissement. Le premier sens du jeu s’estompe pour laisser place aux actions du jeu, le rôle à jouer. Lorsqu’il désigne la manière de se comporter, l’exercice de droits et devoirs, le jeu de l’acteur juridique se dévoile au travers de la persona, ce masque de théâtre romain dissimulant sa vraie nature. Le droit autorise d’ailleurs des jeux d’ombre et de lumière sur la scène juridique comme la fiction, la dissimulation, l’apparence. Plus originalement encore, la manière de jouer laisse place aux actions mécaniques. Le droit peut être expliqué grâce au jeu. Le jeu est alors une méthode utilisée pour dévoiler et expliquer les interactions et connexions dont peuvent faire l’objet différentes disciplines du droit entre elles ou avec tout autre élément. L’analyse économique du droit en est une illustration. Pour finir, le jeu est compris de manière plus évanescente comme un modèle de pensée lorsqu’une théorie du jeu appuie ou devient une théorie du droit. Le jeu comme le droit sont, en définitive, deux notions dont les liens sont parfois insondables et vont bien au-delà des occurrences ici exprimées. La seule certitude est que les contributeurs de cet ouvrage se sont amusés à les révéler.

Ouvrage publié grâce au soutien de la Faculté de Droit de l’Université Toulouse 1 Capitole, de l’Institut de droit privé, de l’association des doctorants de l’Institut de droit privé ainsi que du COLLECTIF L’UNITE DU DROIT


Nota Bene
:
le présent ouvrage est diffusé par les Editions Lextenso.
Vous pouvez donc vous le procurer directement auprès de notre diffuseur ou dans toutes les bonnes librairies (même virtuelles).

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Venue du professeur Weisberg à Toulouse

Pendant la semaine du 29 septembre au 05 octobre 2019, le professeur Richard Weisberg et son épouse Cheryl Weisberg nous ont fait l’honneur de leur présence à Toulouse et ce, à l’invitation de la Faculté de Droit de l’Université Toulouse 1 Capitole et de l’Institut Maurice Hauriou.

Le professeur Weisberg, fondateur de la revue Law and Literature, est Professor of Constitutional Law à la Cardozo School of Law de Yeshiva University. C’est lui qui a initié et essaimé dans le monde le(s) mouvement(s) Droit & Littérature.

Après avoir débuté ses études de littérature française et comparée à l’Université Brandeis, Richard H. Weisberg a obtenu un doctorat en littérature française et comparée de l’Université Cornell et un doctorat en droit à l’Ecole de droit de l’Université Columbia. Il a enseigné la littérature française et comparée à l’Université de Chicago, avant de pratiquer le droit à Paris et à New York et de l’enseigner à la Cardozo School of Law. Il y est devenu une figure emblématique du courant Droit & Littérature, qui a acquis aujourd’hui une ampleur internationale et dont il a assuré le rayonnement en créant les Cardozo Studies in Law and Literature, qui devaient devenir Law and Literature.  Il est l’auteur, entre autres, de Poethics and Other Strategies of Law and Literature (1992) et Vichy Law and the Holocaust in France (1998) [traduit en français].

A Toulouse, à l’automne 2019 et malgré une crise aiguë de sciatique, le professeur Weisberg a prononcé un discours sur le doyen Jacques Maury (1889-1981) lors de la rentrée solennelle de la Faculté de Droit. Après quelques mots du doyen Nélidoff (que nous remercions très chaleureusement) et du professeur Touzeil-Divina, le professeur Weisberg a captivé la foule des présents (étudiants, enseignants-chercheurs et personnalités de la cité toulousaine) en incitant chacun à suivre les pas de Maury en devenant « Mauryesque ».

Le lendemain, à la très belle librairie des Lois de M. Chouraqui, plusieurs lecteurs ont pu rencontrer et discuter avec le professeur Weisberg autour d’un verre et de la première traduction – en français – de son ouvrage The failure of the Word paru en 2019 aux Editions l’Epitoge.

Partant de Nietzsche et de Scheler, Richard H. Weisberg y explore à travers l’analyse d’œuvres ayant pour auteurs Dostoïevski, Flaubert, Camus et Melville, comment un discours d’une grande séduction formelle peut se faire le véhicule d’une parole empoisonnée par le ressentiment. Deux questions en surplomb apparaissent alors : ce mécanisme n’aurait-il pas joué un rôle majeur dans l’incapacité de l’Europe à empêcher la survenue de la Shoah et cette littérature ne serait-elle pas le reflet d’une société profondément malade ? Le juriste, très précisément, reçoit une invitation à méditer sur les pièges que peut receler le formalisme juridique.

Un grand MERCI à toutes et à tous ceux ayant permis la venue du professeur Weisberg et de son épouse Cheryl.

Un prochain rendez-vous français est fixé au 16 novembre 2019 à Paris en partenariat avec les éditions Lextenso (diffuseur des Editions l’Epitoge) et éditeur de la très belle revue Droit & Littérature qui était également représentée à Toulouse.

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Jeu(x) & Droit(s)

Cet ouvrage forme le vingt-quatrième
volume issu de la collection « L’Unité du Droit ».

En voici les détails techniques ainsi qu’une présentation :

Volume XXIV :
Jeu(x) & Droit(s)

Ouvrage collectif sous la direction de
Alexandre Charpy, Valentin Garcia,
Charlotte Revet & Rémi Sébal

– Nombre de pages : 160

– Sortie : octobre 2019

– Prix : 29 €

– ISBN  / EAN : 979-10-92684-35-3
/ 9791092684353 

-ISSN : 2259-8812

Mots-Clefs : droit – jeu – hasard – argent – règles du jeu – sport – e-sport – jeu vidéo – Icos – théâtre – téléréalité

Présentation :

Le jeu est manifestement perçu comme une activité divertissante destinée à faire passer le temps. Le rapprochement du jeu et du droit pourrait donc apparaître contradictoire. Le jeu est futile, le droit est empreint de gravité. Parfois, la doctrine se plaît à comparer le droit au jeu pour la beauté de la rhétorique. Dans le procès civil, les parties sont à la fois partenaires et adversaires, chacune jouant ses cartes pour gagner et convaincre le juge qui arbitre. Difficile toutefois d’y voir de l’amusement. En réalité, le jeu peut être pris au sérieux. Il doit l’être quand il comporte plusieurs règles à suivre et lorsque l’esprit des joueurs est exacerbé, confinant aux ambitions lucratives. L’opposition entre le jeu et le droit s’amenuise alors progressivement. Les deux sont partout. Difficile d’imaginer une société qui ne joue pas ou une société sans règles de droit. Les connexions entre le jeu et le droit apparaissent d’abord sous un angle hiérarchique. Le jeu comme le droit sont des systèmes normatifs, mais le droit ne s’efface pas devant les règles du jeu. Il encadre très souvent le jeu comme divertissement. Le premier sens du jeu s’estompe pour laisser place aux actions du jeu, le rôle à jouer. Lorsqu’il désigne la manière de se comporter, l’exercice de droits et devoirs, le jeu de l’acteur juridique se dévoile au travers de la persona, ce masque de théâtre romain dissimulant sa vraie nature. Le droit autorise d’ailleurs des jeux d’ombre et de lumière sur la scène juridique comme la fiction, la dissimulation, l’apparence. Plus originalement encore, la manière de jouer laisse place aux actions mécaniques. Le droit peut être expliqué grâce au jeu. Le jeu est alors une méthode utilisée pour dévoiler et expliquer les interactions et connexions dont peuvent faire l’objet différentes disciplines du droit entre elles ou avec tout autre élément. L’analyse économique du droit en est une illustration. Pour finir, le jeu est compris de manière plus évanescente comme un modèle de pensée lorsqu’une théorie du jeu appuie ou devient une théorie du droit. Le jeu comme le droit sont, en définitive, deux notions dont les liens sont parfois insondables et vont bien au-delà des occurrences ici exprimées. La seule certitude est que les contributeurs de cet ouvrage se sont amusés à les révéler.

Ouvrage publié grâce au soutien de la Faculté de Droit de l’Université Toulouse 1 Capitole, de l’Institut de droit privé, de l’association des doctorants de l’Institut de droit privé ainsi que du COLLECTIF L’UNITE DU DROIT


Nota Bene
:
le présent ouvrage est diffusé par les Editions Lextenso.
Vous pouvez donc vous le procurer directement auprès de notre diffuseur ou dans toutes les bonnes librairies (même virtuelles).

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Evénement à Toulouse !

On vous attend nombreuses & nombreux à Toulouse à la Librairie des Lois le 04 octobre prochain pour célébrer la venue, en partenariat avec les Editions L’Epitoge, de M. le professeur Richard Weisberg (chef de file du courant américain Droit & Littérature, fondateur de la revue Law and Literature, Professor of Constitutional Law à la Cardozo School of Law de Yeshiva University).

Au préalable, le 03 octobre 2019 à 17h à l’Université Toulouse 1 Capitole, le professeur participera à la rentrée solennelle de la Faculté de Droit et y prononcera un discours.

Le 04 octobre vous aurez ainsi l’occasion de le rencontrer et d’échanger avec lui autour de la parution, cette année, de la première traduction en français de son livre phare publié aux Presses de l’Université de Yale (1984)) sous le titre The Failure of the Word.

Partant de Nietzsche et de Scheler, Richard H. Weisberg explore à travers l’analyse d’œuvres ayant pour auteurs Dostoïevski, Flaubert, Camus et Melville, comment un discours d’une grande séduction formelle peut se faire le véhicule d’une parole empoisonnée par le ressentiment. Deux questions en surplomb apparaissent alors : ce mécanisme n’aurait-il pas joué un rôle majeur dans l’incapacité de l’Europe à empêcher la survenue de la Shoah et cette littérature ne serait-elle pas le reflet d’une société profondément malade ? Le juriste, très précisément, reçoit une invitation à méditer sur les pièges que peut receler le formalisme juridique.

Après avoir débuté ses études de littérature française et comparée à l’Université Brandeis, Richard H. Weisberg a obtenu un doctorat en littérature française et comparée de l’Université Cornell et un doctorat en droit à l’Ecole de droit de l’Université Columbia. Il a enseigné la littérature française et comparée à l’Université de Chicago, avant de pratiquer le droit à Paris et à New York et de l’enseigner à la Cardozo School of Law. Il y est devenu une figure emblématique du courant Droit & Littérature, qui a acquis aujourd’hui une ampleur internationale et dont il a assuré le rayonnement en créant les Cardozo Studies in Law and Literature, qui devaient devenir Law and Literature.  Il est l’auteur, entre autres, de Poethics and Other Strategies of Law and Literature (1992) et Vichy Law and the Holocaust in France (1998) [traduit en français].

Le présent ouvrage constitue la traduction en français (assurée par Françoise Michaut) de The Failure of the Word paru en 1984 (pour la 1ère éd.) aux Presses de l’Université de Yale. Son auteur, le professeur de droit public, Richard H. Weisberg, est le chef de file du courant « Droit & Littérature ».

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Carole Hermon


Profession :

Professeure de droit public à l’Université Toulouse 1 Capitole

Thèmes de recherche(s) :

Droit de l’environnement et, plus particulièrement, le droit de l’environnement appliqué au secteur agricole

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

En 2018, pour le colloque Droit(s) du Bio

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non, peut-être à l’avenir….

Quelle est votre dernière publication ?

Un commentaire à l’AJDA de la décision du Tribunal administratif de Lyon annulant l’autorisation de mise sur le marché d’un des produits Roundup pour violation du principe de précaution

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

Celle qui me prendra assurément le plus de temps et d’énergie, la 2e édition d’un ouvrage que j’ai rédigé avec Isabelle Doussan, Directrice de recherches INRA, intitulé « Production agricole et droit de l’environnement » (chez Lexisnexis)

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

Disons plutôt celle que j’ai eu particulièrement plaisir à présenter, parce qu’elle a été écrite à 4 mains (avec Matthieu Poumarède) et qu’elle s’inscrit peut-être à contre-courant de ce qui était attendu : « Ce qu’on appelle marchandisation de la nature. Observations sur un biais sémantique », présenté dans un colloque qui s’est tenu en septembre 2018 à Paris 1 (Les limites du marché. La marchandisation du corps et de la nature, actes à paraitre chez Mare-et-Martin)

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Jean Rivero

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

C’est difficile de n’en retenir qu’un ou une. Disons Marguerite Duras, même si je ne l’ai pas relue depuis de nombreuses années, parce que je garde intact le souvenir du grand plaisir de la découverte de son oeuvre… il y a maintenant longtemps

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

La nature hors la loi, F. Ost

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Toujours aussi difficile… Me vient en tête « le choix de Sophie » de William Styron, mais ça aurait pu être « le barrage contre le pacifique » de Marguerite Duras, « Tout ce que j’aimais » de Siri Hustvedt, « Les raisins de la colère » de Steinbeck…



ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Julia Schmitz

Profession :

Maître de conférences UT1 Capitole

Thèmes de recherche(s) :

(…)

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

Une présentation de la théorie de l’institution de Maurice Hauriou aux Miscellanées Maurice Hauriou, Réunies par M. Touzeil-Divina, publiées en 2013.

Y en a-t-il eu d’autres ?

Plein !
De(s) droit(s) selon & avec Jean-Arnaud Mazères, en 2016
à L’Arbre, l’Homme et le(s) Droit(s) en 2019.

Quelle est votre dernière publication ?

« L’Arbre de la Fraternité » (cf. supra)

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

L’institution pénitentiaire…

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

L’ouvrage collectif co-dirigé avec M. Touzeil-Divina, D. Espagno et M. Meyer, Liberté(s) ! En Turquie ? En Méditerranée !, en juin 2018.

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Maurice Hauriou bien sûr !

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Impossible de répondre, il y en a trop. Mais une profonde admiration pour Albert Camus, le Méditerranéen.

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

Les Principes de droit public de Maurice Hauriou, édition de 1910 !

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Impossible de répondre, cela dépend du moment.

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Eric Naim-Gesbert

Profession :

Enseignant-chercheur, Professeur des universités.

Thèmes de recherche(s) :

Droit de l’environnement. Philosophie du droit.

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

L’ouvrage « Droit(s) du bio » (2018).

Y en a-t-il eu d’autres ?

oui, l’ouvrage en cours « L’Arbre, l’Homme & le(s) droit(s) ».

Quelle est votre dernière publication ?

« Voir les choses à leur vrai début : de l’histoire en droit de l’environnement », Revue Juridique de l’Environnement, n° 1, 2019, p. 5-7.

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

« Droit général de l’environnement », Paris, LexisNexis, 3e éd., 2019.

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

« Les dimensions scientifiques du droit de l’environnement. Contribution à l’étude des rapports de la science et du droit », Bruxelles, Bruylant et VUBPRESS, préface J. Untermaier, avant-propos S. Gutwirth & F. Ost, 1999, 808 p.

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Cicéron.

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Montaigne.

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

« L’art de la guerre », Sun Tzu.

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

« Fables », La Fontaine.

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Richard H. Weisberg

Voici la 15e publication dans le cadre des 75 jours confinés des Editions L’Epitoge. Il s’agit d’une présentation de l’un de nos auteurs d’exception : M. le professeur Richard Weisberg, auteur dans nos collections de l’ouvrage La parole défaillante.

Profession :

Professeur de droit et avocat

Thèmes de recherche(s) :

Droit et Littérature, Le Droit de Vichy, Discours des juges

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

La Parole défaillante (2019)

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non

Quelle est votre dernière publication ?

La Parole défaillante (2019)

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

« Thirty Years of CARDOZO STUDIES IN LAW AND LITERATURE, à paraître LAW & LITERATURE, XXXI, #2 (2019)

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

VICHY, LA JUSTICE, ET LES JUIFS (editions des archives, 1998) 

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Le juge Benjamin N. Cardozo, par exemple « Law and Literature, » YALE REVIEW (1925).

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Herman Melville

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

S. Levinson and S. Mailloux, INTERPRETING LAW AND LITERATURE (Northwestern U. Press, 1988)

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

LES FRÈRES KARAMAZOV

Cet ouvrage forme le vingt-sixième
volume issu de la collection « L’Unité du Droit ».

En voici les détails techniques ainsi qu’une présentation :

Volume XXVI :
La parole défaillante.
L’homme du droit
au cœur du roman moderne

[Dostoïevski, Flaubert,
Camus, Melville]

Richard H. Weisberg

© 1984 by Yale University / Originally published
by Yale University Press sous le titre
The Failure of the Word

Préface : Philippe Ségur

Traduction : Françoise Michaut

– Nombre de pages : 206
– Sortie : avril 2019
– Prix : 29 €

-ISBN  / EAN : 979-10-92684-32-2
/ 9791092684322

-ISSN : 2259-8812

Mots-Clefs : Droit & Littérature – Romans – Parole – Ressentiment – Justice – Dostoïevski – Flaubert – Camus – Melville – Formes et formalisme –

Présentation :

Les Editions l’Epitoge vous proposent la traduction en français d’un ouvrage exceptionnel: celui du chef de file du courant américain Droit & Littérature paru (pour sa première édition en anglais aux Presses de l’Université de Yale (1984)) sous le titre The Failure of the Word. Il a pour auteur, Richard H. Weisberg, fondateur de la revue Law and Literature, Professor of Constitutional Law à la Cardozo School of Law de Yeshiva University.

Partant de Nietzsche et de Scheller, Richard H. Weisberg explore à travers l’analyse d’œuvres ayant pour auteurs Dostoïevski, Flaubert, Camus et Melville, comment un discours d’une grande séduction formelle peut se faire le véhicule d’une parole empoisonnée par le ressentiment. Deux questions en surplomb apparaissent alors : ce mécanisme n’aurait-il pas joué un rôle majeur dans l’incapacité de l’Europe à empêcher la survenue de la Shoah et cette littérature ne serait-elle pas le reflet d’une société profondément malade ? Le juriste, très précisément, reçoit une invitation à méditer sur les pièges que peut receler le formalisme juridique.

Après avoir débuté ses études de littérature française et comparée à l’Université Brandeis, Richard H. Weisberg a obtenu un doctorat en littérature française et comparée de l’Université Cornell et un doctorat en droit à l’Ecole de droit de l’Université Columbia. Il a enseigné la littérature française et comparée à l’Université de Chicago, avant de pratiquer le droit à Paris et à New York et de l’enseigner à la Cardozo School of Law. Il y est devenu une figure emblématique du courant Droit & Littérature, qui a acquis aujourd’hui une ampleur internationale et dont il a assuré le rayonnement en créant les Cardozo Studies in Law and Literature, qui devaient devenir Law and Literature. Il est l’auteur, entre autres, de Poethics and Other Strategies of Law and Literature (1992) et Vichy Law and the Holocaust in France (1998) [traduit en français].

© 1984 by Yale University / Originally published
by Yale University Press sous le titre
The Failure of the Word


Nota Bene
:
le présent ouvrage est diffusé par les Editions Lextenso.
Vous pouvez donc vous le procurer directement auprès de notre diffuseur ou dans toutes les bonnes librairies (même virtuelles).

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Marie-Angèle Hermitte

Profession :

Retraitée (CNRS – l’EHESS)

Thèmes de recherche(s) :

J’ai réduit mes thèmes de recherche à ce qui m’intéresse le plus, l’étude des entités naturelles comme sujets de droit, la déontologie de l’expertise scientifique, les procédures de débat public, et dans une moindre mesure le droit de la bioéthique et les droits des peuples autochtones  

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

L’ouvrage L’Arbre, l’Homme & le(s) droit(s)

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non

Quelle est votre dernière publication ?

Artificialisation de la nature et droit(s) du vivant dans le livre Les natures en questions (O. Jacob 2018)

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

Le prochain article  paraîtra dans le livre et sera intitulée « Each object has its own subject! – The Legal Revolutions of the Human-Nature Relationship » (in Taking legal actions on behalf of future generations, dir. E. Gaillard & D. Forman, à paraître aux Editions Peter Lang en 2019) 

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

Le plus fière, c’est sans doute mon livre intitulé « Le sang et le droit – Essai sur la transfusion sanguine » (Editions du Seuil) car j’y ai réalisé un rêve que j’avais depuis longtemps, prendre un objet (ici le sang pour la transfusion) et en faire un objet total (technique, historique, juridique). Le plus heureuse, c’est sans doute le livre d’entretiens réalisé avec Francis Chateauraynaud en 2013, « Le droit saisi au vif » (Editions Petra) car il m’a fait progresser en m’obligeant à dérouler un parcours de recherche long et sinueux, dont je ne percevais pas forcément la logique. Et c’est là que j’ai formulé l’hypothèse d’un « animisme juridique »

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Je picore sans préférence au gré de mes besoins

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Peut-être D. H. Lawrence

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

Là encore je n’ai pas de préférence mais des besoins pour éclairer quelque chose que je suis en train de faire.

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Les trois romans les plus parfaits me semblent être « La princesse de Clèves », « Les liaisons dangereuses » et « Adolphe ». Même s’ils n’ont plus rien de palpitant  après tant de lectures, c’est à eux que je reviens régulièrement