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ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

DivinAkamuraCosta ?

Deux auteurs du Collectif L’Unité du Droit ont symboliquement décidé, en ce 14 février 2020, jour de Saint-Valentin, de déclarer respectueusement leur flamme juridique à la chanteuse Aya Nakamura en rédigeant – en son hommage – un ouvrage (extrait d’un opus collectif sur les lectures juridiques de fictions et également publié aux Editions l’Epitoge du Collectif L’Unité du Droit).

Sérieusement ?
Du Droit chez Aya Nakamura ?
« Y’a pas moyen » vous dites-vous !

Et vous avez peut-être raison !

Le présent ouvrage, tiré à part collector des Editions L’Epitoge, publié dans le cadre des festivités dédiées aux 16 années du Collectif L’Unité du Droit, témoigne des habitudes de travail et de recherche(s) ainsi que de l’objet social même dudit Collectif : il est rédigé sur une forme parfois légère et enjouée tout en reposant, au fond, sur une analyse juridique rigoureuse et détaillée. Il se veut ainsi accessible sans renier sa vocation académique. Il a par ailleurs été conçu en binôme étroit et égalitaire par un professeur d’Université et par un doctorant.

L’opus est construit en trois parties qui interrogent respectivement (après avoir posé les enjeux de l’étude et son prétexte pédagogique au cœur du mouvement Droit & Littérature) : le droit administratif (I), le droit privé (II) et l’Unité du Droit (III) au cœur des chansons et des prises de position(s) de l’artiste Aya Nakamura ici décodée par deux juristes comme si – elle aussi – appartenait à la communauté juridique. Après cette lecture, « Y’a pas moyen Gaja ? », « J’veux du Sarl » et tant d’autres titres (vous faisant découvrir la chanteuse à travers les droits de la propriété intellectuelle, de l’espace ou encore des marchés publics) n’auront plus de secret pour vous ! Il paraîtrait même que la chanteuse serait hégélienne : « j’crois qu’c’est le concept » !

Prétexte(s) pédagogique(s). En adoptant le prisme de l’Unité du droit, en abordant la question du droit des femmes et celui des minorités qu’incarnent la chanteuse, en confrontant ses œuvres à des questions concrètes et contemporaines de droit (comme certaines des restrictions opérées en contentieux administratif et ici dénoncées), en faisant découvrir au lecteur des branches méconnues mais pourtant passionnantes (comme le droit de l’espace extra-atmosphérique), l’article fera réviser, réfléchir et apprendre. N’est-ce déjà pas si mal[7] ? Les auteurs de l’article et du présent ouvrage soutiennent en effet que l’étude du droit dans et par ou au moyen de la fiction classique comme contemporaine est un prétexte pédagogique permettant l’étude des disciplines académiques et des concepts et des notions juridiques en dehors de toute application positive. En d’autres termes, il s’agit d’une recherche juridique qui n’a d’autre fin qu’elle-même : le plaisir intellectuel de faire du droit. Par ailleurs, les auteurs ne moquent en aucun cas l’artiste, ses textes et ceux qui les écoutent. Ils ont conscience qu’ils jouent de fiction(s) eux-mêmes pour traiter de questions juridiques. Ils assument totalement le fait que le présent article n’est qu’une succession de prétextes pédagogiques à l’étude du / des droit(s) dans un cadre fictionnel et ce, au prisme de l’Unité du droit. Ils savent pertinemment qu’Aya Nakamura est une chanteuse mais ont décidé de l’envisager de manière fictive en juriste en analysant ses textes comme une doctrine juridique ou nakamurienne (sic) qui permettra d’interroger plusieurs pans du droit positif.

l’ouvrage a été publié avec le soutien
et en partenariat étroit avec le partenaire du Collectif L’Unité du Droit :
Curiosités Juridiques

Obsédés textuels. On dit parfois des juristes qu’ils sont des « obsédés textuels » et qu’ils réussissent à trouver sinon à voir du Droit partout y compris là où il n’y en aurait peut-être pas, de la même manière qu’un artiste verrait de l’art potentiel en tout chose. Il y a cependant aussi, à la seule lecture de l’intitulé de cette contribution, des juristes qui vont se sentir rétifs et réticents sinon frontalement hostiles à l’idée qu’on puisse rechercher et analyser des questions juridiques et politiques dans l’œuvre de Mme Aya Danioko dite Aya Nakamura, chanteuse – désormais internationale[1] et populaire – qui n’est effectivement ni juriste ni auteure de doctrine juridique reconnue comme telle.

Les auteurs de l’ouvrage
M. le pr. M. Touzeil-Divina & M. R. Costa

L’objet du droit, c’est l’activité humaine. Si l’on retient comme nous l’a appris le doyen Foucart[2] que « l’objet principal du droit est l’homme », alors il faut nécessairement que le juriste non seulement acte que toute activité humaine (y compris fictionnelle) est potentiellement un objet d’étude et d’application juridiques mais encore qu’il appartient au juriste, s’il veut rester connecté à la société dans laquelle il se trouve, de se préoccuper de tous les faits sociaux qui l’entourent. « Le juriste[3] (à nos yeux) est accompli lorsqu’il sait rester curieux et être attentif à celles et à ceux qui l’entourent. Le juriste n’est plus (ou ne devrait plus être) ce notable sciemment éloigné de la table du repas social. Il est (et doit être) ce commensal impliqué et soucieux des manifestations sociales ». Or, sur ce point, les faits sont indiscutables : Aya Nakamura est – depuis 2017 (avec la sortie de son premier album Journal intime) et singulièrement depuis que son deuxième opus éponyme (Nakamura) a été promu « disque de platine » en 2018 – un véritable phénomène de société[4]. Par ailleurs, la chanteuse est entrée en 2019 au classement des 500 artistes les plus écoutés de la planète ainsi qu’à celui des 50 personnalités françaises les plus influentes du monde, détrônant jusqu’à Edith Piaf de l’artiste française la plus écoutée dans certains pays étrangers.

Le juriste qui l’ignorerait ne vivrait ainsi pas dans son époque.

Droit & idées politiques dans des fictions modernes. Il est évident que toute fiction ne parle pas de droit. Certains supports fictionnels (ce qui est le cas des chansons) y sont en revanche plus propices et ce, précisément lorsqu’ils évoquent des phénomènes et des actions ou activités sociales.

En étant ainsi un reflet, un témoin, une citoyenne – parfois même engagée – dans ses textes, Aya Nakamura parle d’objets juridiques. Elle donne à jouer avec des images juridiques et judiciaires dès le titre de certaines pistes : La dot, Gangster, Gang (feat. Niska) ou encore Soldat. Puis dans les textes : « Ouais je sens t’as le seum, j’ai l’avocat » in Pookie, « A la Bonnie and Clyde, t’es validé […] Suis-moi, tu verras, ça d’viendra illégal » in La dot.

Droit(s) & Littérature(s). Dans un premier temps, plusieurs universitaires du mouvement Law & Literature[5]ont d’abord considéré les liens entre droit(s) et fiction(s) à travers les romans et le théâtre principalement. Depuis plusieurs années, ce sont les films de cinéma et les séries télévisées qui ont intégré ces études juridiques de fictions ce dont témoigne aisément tant pour les romans que pour les séries télévisées le présent ouvrage. La littérature classique comme la pop-culture sont donc bien au cœur de ces recherches tant juridiques que littéraires. Les chansons[6], en décrivant des réalités ou parfois des fictions courtes qui sont – en tout état de cause – des reflets de l’activité humaine rentrent donc également potentiellement dans cette analyse initiée par le mouvement Droit & Littérature.

On notera, et il est important de le souligner ici explicitement, qu’il existe encore dans l’Université française des collègues (qui ne se procureront pas d’eux-mêmes cet ouvrage jugé par eux sûrement insignifiant) qui considèrent encore non seulement qu’ils ont le monopole de ce qui mérite(rait) d’être étudié avec sérieux mais encore qui dénigrent celles et ceux – dont nous sommes – qui s’occupent de droit(s) dans des fiction(s) et ce, pour y mener des études juridiques (par eux niées). Il s’agirait, ont même dit certain.e, d’une utilisation détournée voire frauduleuse de l’argent public. Bien sûr que le présent article est – aussi – un divertissement. Bien sûr qu’il va parfois proposer des interprétations capillotractées dans le seul but d’intéresser un public estudiantin qui, de lui-même, n’aurait pas acquis un ouvrage juridique mais, précisément, tel est bien l’un des objectifs assumés par ses porteurs et notamment par le Collectif L’Unité du Droit organisateur : ne plus considérer les études de Droit comme nécessairement désagréables, techniques, surannées, déconnectées de la réalité et élitistes mais au contraire des études actionnées par des acteurs et des actrices de ce siècle à l’écoute de la société et de ses préoccupations et faisant venir à elles et à eux des étudiants qui auraient sinon été rebutés. Partant, les propositions ici faites ne sont pas que des élucubrations vides de sens.

Discours du Droit & sur le(s) droit(s). Interprétations réalistes. La présente contribution va donc rechercher dans les textes des chansons d’Aya Nakamura s’il existe – et c’est évidemment le parti pris annoncé – une ou plusieurs dimensions juridiques. Partant, on oscillera – sciemment et volontairement – entre de véritables positions juridiques que nous estimons percevoir chez l’artiste et ce, par exemple dans certains engagements en faveur des droit(s) des femmes mais aussi – ce dont on ne se privera pas – en dénichant parfois du droit là où la chanteuse n’en avait certainement pas volontairement mis ou perçu.

Cela dit, n’est-ce pas là – précisément – la force du pouvoir de l’interprétation juridique que de faire dire – parfois – à un texte ce que son auteur n’a pas nécessairement cru ou voulu ? Lorsqu’en 1962 le Général de Gaulle sachant parfaitement que l’article 89 de la Constitution rend impossible une révision de la norme fondamentale en proposant directement au peuple de procéder à un changement par voie référendaire, il interprète le Droit de façon singulièrement extensive, personnelle et largo sensu. Il est évident que les rédacteurs de 1958 ne voulaient pas que se réalise ce qui s’est pourtant accompli en 1962 mais l’interprétation juridique l’a matérialisé car – en droit comme en arts[8] – : « Fuori dell’interpretazione, non c’è norma » (hors de l’interprétation, il n’y a pas de norme) ! C’est donc en « interprètes réalistes » que nous allons vous proposer des lectures juridiques de l’œuvre d’Aya Nakamura essentiellement à partir de son album Nakamura (version jaune initiale et édition Deluxe de l’automne 2019) et ce, autour de trois temps que réunit l’Unité du Droit : en droit administratif (I), en droit privé de façon plus générale (II) ainsi que dans quelques matières dites de spécialité(s) juridique(s) (III). Partant, vous allez découvrir une Nakamura juriste et même spécialiste.

Voici la table des matières de l’ouvrage :

Introduction                                                                          

I. Aya & le droit administratif                       

     A. Oh ! Gaja !                                                                      

     B. Une nouvelle sélection administrative :
          la Sagaa                                                                           

     C. Nakamura, spécialiste du contentieux
          des contrats publics                                                 

II. Aya & le droit privé                                     

     A. Nakamura & le droit des personnes
          et de la famille                                                            

     B. Nakamura & le droit au respect
          de la vie privée                                                            

     C. Nakamura & le droit des sociétés                     

III. Aya & l’Unité du droit                                

     A. Nakamura & le droit aéronautique                  

     B. Nakamura & la propriété intellectuelle         

     C. Nakamura & la théorie du Droit                         

& Voila notre grand jeu de la Saint-Valentin :

Pour gagner un exemplaire COLLECTOR numéroté et dédicacé par les deux auteurs de l’ouvrage (n° 90 / 99), il vous suffit de retweeter le post émis ce 14 février 2020 par Curiosités juridiques ….

Le ou la gagnant.e sera choisi.e. au hasard ….


[1] On apprend même que l’artiste sera en vedette du mythique festival de Coachella en 2020.

[2] Foucart Emile-Victor Masséna, Eléments de droit public et administratif ; Paris, Videcoq ; 1834 ; Tome I.

[3] On reprend ici l’opinion qu’à défendue l’un des coauteurs de l’article in « Droit(s) & Série(s) télévisée(s) : mariage de, avec ou sans raison ? » in Jcp – édition générale ; n°8 ; 25 février 2019 (« libres propos »).

[4] Le présent article intègre a minima l’ensemble des titres de l’album Nakamura (2018 et édition Deluxe de 2019 avec ses cinq titres supplémentaires dont un remix).

[5] Parmi lesquels, l’un des moteurs de ce mouvement dont la collection « Unité du Droit » des Editions L’Epitoge a accueilli le très bel ouvrage suivant : Weisberg Richard, La parole défaillante ; Toulouse, L’Epitoge ; 2019.

[6] Ainsi que le Collectif L’Unité du Droit l’avait déjà abordé avec : Touzeil-Divina Mathieu & Hoepffner Hélène (dir.), Chansons & costumes « à la mode » juridique et française ; Le Mans, L’Epitoge ; 2015.

[7] On présentera ici ses excuses auprès du lecteur pour qui ces questions sont une évidence mais la récente altercation publique provoquée par une collègue procédurière qualifiant d’adolescents irresponsables et de juristes utilisant à tort les deniers publics au regard de sa vision nécessairement objective de l’Université a de quoi faire frémir.

[8] Ascarelli Tullio, « Giurisprudenza costituzionale e teoria dell’interpretazione » in Rivista di diritto processuale ; Anno XIII (1957), n°1-3, p. 10.

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Les auteures de la semaine : Mélanie Jaoul & Delphine Tharaud

Voici la 48e publication dans le cadre des 75 jours confinés des Editions L’Epitoge. Il s’agit d’une présentation de deux de nos auteures d’exception : Mmes Mélanie Jaoul & Delphine Tharaud, directrices de l’ouvrage Le tatouage & les modifications corporelles saisis par le Droit.

Mme Mélanie Jaoul, auteure aux Editions L’Epitoge

Présentation
de Mme Mélanie Jaoul

Profession :

Maîtresse de conférences en droit privé.

Thèmes de recherche(s) :

Droit des biens, droit patrimonial de la famille, droit des personnes et de la famille (et aussi un peu la pop culture…).

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ?

Ma première publication aux éditions l’Epitoge c’est ma lecture féministe de la servante écarlate (in Lectures juridiques de fictions).

Y en a-t-il eu d’autres ?

Oui, Il va y en avoir une autre bientôt sur e consentement vis-à-vis du tatouage par effraction cutanée et autres actes de modifications corporelles dans les actes du colloque du tatouage et du droit. Mais j’espère qu’il y en aura bien d’autres.

Quelle est votre dernière publication ?

Mon article à la Revue juridique personne famille intitulé « D’un devoir de fidélité à un devoir de loyauté : le devoir de fidélité dans le mariage fait-il encore sens ? ».

Quelle sera votre future publication ?

J’ai des publications en droit et pop culture à venir avec deux articles intitulés « De Coruscant à la bordure extérieure, la terrible destinée des enfants » et « La filiation des super-héros ». En avril, un article sur « Sexe et genre : une identité en question, un régime en évolution » relatif à la loi de bioéthique. Et surtout un gros travail sur l’identité en droit des personnes et de la famille pour 2021.

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

La réponse est difficile mais je dirais, pour des raisons humaines car j’ai une grande affection pour ma directrice de thèse, mon article dans ses Mélanges (« Les représentations juridiques dans l’œuvre de Lewis Carroll », in : Etudes en l’honneur Professeur M.-L. Mathieu, Comprendre : des mathématiques au droit, Bruylant, mars 2019, pp. 395-407).

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?

Je crois que je n’aime pas assez le droit pour avoir vraiment un auteur ou une autrice préférée. Mais je dirais que je trouve toujours les écrits d’Alain Supiot passionnants, stimulants et éclairants.

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Apollinaire. Définitivement et irrémédiablement. Même si beaucoup d’autres auteurs comptent énormément pour moi, je reviens toujours à Apollinaire.

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

Aucun rires. Mais je dirais :
Irène Théry, La Distinction de sexe : Une nouvelle approche de l’égalité, Paris, Odile Jacob, 2007.

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Il y en a trop… Mais j’en choisis deux : L’absolu c’est Alcools d’Apollinaire. Et Le livre de ma mère d’Albert Cohen parce qu’il m’a marqué au plus profond de mon âme…

Mme Delphine Tharaud, auteure aux Editions L’Epitoge

Présentation
de Mme Delphine Tharaud

Profession :

Maîtresse de conférences HDR en droit privé.

Thèmes de recherche(s) :

Discrimination, égalité, droits de l’Homme, droit du travail

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ?

La publication des actes du colloque sur Tatouage et Droit.

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non, mais j’espère qui il en aura d’autres !

Quelle est votre dernière publication ?

Un commentaire d’arrêt sur les différences de traitement entre femmes et hommes dans le calcul de pensions (« Complément de pension contributive, de l’art délicat de compenser sans discriminer », Lexbase hebdo éd. Soc., n°809, 16 janvier 2020).

Quelle sera (en 2020, 21, etc.) votre future publication ?

J’ai plusieurs publications en attente ce qui rend difficile la réponse à la question. Selon la rapidité des éditeurs concernés : une contribution sur l’égalité entre les sexes dans Star Wars, une contribution sur les discriminations dans l’œuvre de Jean Mouly dans le cadre des Mélanges qui vont lui être consacrés, un ouvrage collectif codirigé avec Caroline Boyer-Capelle intitulé Dictionnaire juridique de l’égalité et de la non-discrimination.

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

La publication du Dictionnaire juridique de l’égalité et de la non-discrimination. Cela fait 10 ans que j’ai le projet et deux ans que nous travaillons intensément sur l’ouvrage avec Caroline Boyer-Capelle. Nous avons mobilisé plus de 70 auteurs pour rédiger plus de 200 entrées.

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?

Ronald Dworkin qui m’a été d’une aide précieuse durant ma thèse.

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Marguerite Duras et Oscar Wilde.

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

Soi-même comme un autre de Paul Ricoeur (même si c’est plus de la philosophie que du droit, j’en conviens).

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde.

Cet ouvrage forme le trente-troisième
volume issu de la collection « L’Unité du Droit ».

En voici les détails techniques ainsi qu’une présentation :

Volume XXXIII :
Le tatouage et les modifications corporelles saisis par le droit

Ouvrage collectif sous la direction de
Mélanie Jaoul & Delphine Tharaud

– Nombre de pages : 232

– Sortie : printemps 2020

– Prix : 39 €

– ISBN  / EAN : 979-10-92684-45-2
/ 9791092684452

– ISSN : 2259-8812

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Premier Jeu « Epito-Curio » sur le(s) Jeu(x) & le(s) droit(s)

C’est avec joie qu’en ce début d’année 2020 les trois sites Internet

vous proposent leur premier jeu interactif … « Epito-Curio »

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’un jeu destiné à faire gagner un exemplaire collector et dédicacé par ses auteurs principaux d’un des livres publié par les Editions L’Epitoge et notamment distribué par l’extraordinaire et insolite site des Curiosités Juridiques, partenaire privilégié du Collectif L’Unité du Droit.

Comment participer ?

Il suffit de répondre (par mail) à l’adresse contact@unitedudroit.org à la question posée et ce, dans le délai imparti.

Qui peut participer ?

Tout le monde … à l’exception des auteurs du livre mis en avant et des administrateurs et directeurs des trois sites partenaires.

Quelle est la question du 1er jeu « Epito-Curio »
et sur quel livre porte-t-elle ?

Notre premier jeu est relatif… au(x) jeu(x) !

En octobre 2019, les Editions L’Epitoge ont eu le plaisir de publier un ouvrage intitulé « Jeu(x) & Droit(s)«  (vol. 24 de la collection rouge Unité du Droit et notamment en vente sur le site des Curiosités juridiques). Cet ouvrage collectif sous la direction d’Alexandre Charpy, de Valentin Garcia, de Charlotte Revet & de Rémi Sébal interroge notamment le(s) droit(s) du ou des jeu(x)…

Et voici la question qui vous permettra de gagner un exemplaire dédicacé de l’ouvrage si vous répondez exactement (ou si vous êtes le plus proche de la bonne réponse) à cette interrogation et ce, avant le 13 février 2020:

Dans l’ouvrage Jeu(x) & Droi(s)
des Editions l’Epitoge,
combien de fois le mot jeu
(au singulier et au pluriel)
– hors couvertures – a-t-il été employé ?

A vous de …
jouer !

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Carole Hermon


Profession :

Professeure de droit public à l’Université Toulouse 1 Capitole

Thèmes de recherche(s) :

Droit de l’environnement et, plus particulièrement, le droit de l’environnement appliqué au secteur agricole

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

En 2018, pour le colloque Droit(s) du Bio

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non, peut-être à l’avenir….

Quelle est votre dernière publication ?

Un commentaire à l’AJDA de la décision du Tribunal administratif de Lyon annulant l’autorisation de mise sur le marché d’un des produits Roundup pour violation du principe de précaution

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

Celle qui me prendra assurément le plus de temps et d’énergie, la 2e édition d’un ouvrage que j’ai rédigé avec Isabelle Doussan, Directrice de recherches INRA, intitulé « Production agricole et droit de l’environnement » (chez Lexisnexis)

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

Disons plutôt celle que j’ai eu particulièrement plaisir à présenter, parce qu’elle a été écrite à 4 mains (avec Matthieu Poumarède) et qu’elle s’inscrit peut-être à contre-courant de ce qui était attendu : « Ce qu’on appelle marchandisation de la nature. Observations sur un biais sémantique », présenté dans un colloque qui s’est tenu en septembre 2018 à Paris 1 (Les limites du marché. La marchandisation du corps et de la nature, actes à paraitre chez Mare-et-Martin)

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Jean Rivero

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

C’est difficile de n’en retenir qu’un ou une. Disons Marguerite Duras, même si je ne l’ai pas relue depuis de nombreuses années, parce que je garde intact le souvenir du grand plaisir de la découverte de son oeuvre… il y a maintenant longtemps

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

La nature hors la loi, F. Ost

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Toujours aussi difficile… Me vient en tête « le choix de Sophie » de William Styron, mais ça aurait pu être « le barrage contre le pacifique » de Marguerite Duras, « Tout ce que j’aimais » de Siri Hustvedt, « Les raisins de la colère » de Steinbeck…



ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Julia Schmitz

Profession :

Maître de conférences UT1 Capitole

Thèmes de recherche(s) :

(…)

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

Une présentation de la théorie de l’institution de Maurice Hauriou aux Miscellanées Maurice Hauriou, Réunies par M. Touzeil-Divina, publiées en 2013.

Y en a-t-il eu d’autres ?

Plein !
De(s) droit(s) selon & avec Jean-Arnaud Mazères, en 2016
à L’Arbre, l’Homme et le(s) Droit(s) en 2019.

Quelle est votre dernière publication ?

« L’Arbre de la Fraternité » (cf. supra)

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

L’institution pénitentiaire…

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

L’ouvrage collectif co-dirigé avec M. Touzeil-Divina, D. Espagno et M. Meyer, Liberté(s) ! En Turquie ? En Méditerranée !, en juin 2018.

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Maurice Hauriou bien sûr !

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Impossible de répondre, il y en a trop. Mais une profonde admiration pour Albert Camus, le Méditerranéen.

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

Les Principes de droit public de Maurice Hauriou, édition de 1910 !

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Impossible de répondre, cela dépend du moment.

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Eric Naim-Gesbert

Profession :

Enseignant-chercheur, Professeur des universités.

Thèmes de recherche(s) :

Droit de l’environnement. Philosophie du droit.

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

L’ouvrage « Droit(s) du bio » (2018).

Y en a-t-il eu d’autres ?

oui, l’ouvrage en cours « L’Arbre, l’Homme & le(s) droit(s) ».

Quelle est votre dernière publication ?

« Voir les choses à leur vrai début : de l’histoire en droit de l’environnement », Revue Juridique de l’Environnement, n° 1, 2019, p. 5-7.

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

« Droit général de l’environnement », Paris, LexisNexis, 3e éd., 2019.

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

« Les dimensions scientifiques du droit de l’environnement. Contribution à l’étude des rapports de la science et du droit », Bruxelles, Bruylant et VUBPRESS, préface J. Untermaier, avant-propos S. Gutwirth & F. Ost, 1999, 808 p.

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Cicéron.

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Montaigne.

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

« L’art de la guerre », Sun Tzu.

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

« Fables », La Fontaine.

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Richard H. Weisberg

Voici la 15e publication dans le cadre des 75 jours confinés des Editions L’Epitoge. Il s’agit d’une présentation de l’un de nos auteurs d’exception : M. le professeur Richard Weisberg, auteur dans nos collections de l’ouvrage La parole défaillante.

Profession :

Professeur de droit et avocat

Thèmes de recherche(s) :

Droit et Littérature, Le Droit de Vichy, Discours des juges

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

La Parole défaillante (2019)

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non

Quelle est votre dernière publication ?

La Parole défaillante (2019)

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

« Thirty Years of CARDOZO STUDIES IN LAW AND LITERATURE, à paraître LAW & LITERATURE, XXXI, #2 (2019)

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

VICHY, LA JUSTICE, ET LES JUIFS (editions des archives, 1998) 

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Le juge Benjamin N. Cardozo, par exemple « Law and Literature, » YALE REVIEW (1925).

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Herman Melville

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

S. Levinson and S. Mailloux, INTERPRETING LAW AND LITERATURE (Northwestern U. Press, 1988)

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

LES FRÈRES KARAMAZOV

Cet ouvrage forme le vingt-sixième
volume issu de la collection « L’Unité du Droit ».

En voici les détails techniques ainsi qu’une présentation :

Volume XXVI :
La parole défaillante.
L’homme du droit
au cœur du roman moderne

[Dostoïevski, Flaubert,
Camus, Melville]

Richard H. Weisberg

© 1984 by Yale University / Originally published
by Yale University Press sous le titre
The Failure of the Word

Préface : Philippe Ségur

Traduction : Françoise Michaut

– Nombre de pages : 206
– Sortie : avril 2019
– Prix : 29 €

-ISBN  / EAN : 979-10-92684-32-2
/ 9791092684322

-ISSN : 2259-8812

Mots-Clefs : Droit & Littérature – Romans – Parole – Ressentiment – Justice – Dostoïevski – Flaubert – Camus – Melville – Formes et formalisme –

Présentation :

Les Editions l’Epitoge vous proposent la traduction en français d’un ouvrage exceptionnel: celui du chef de file du courant américain Droit & Littérature paru (pour sa première édition en anglais aux Presses de l’Université de Yale (1984)) sous le titre The Failure of the Word. Il a pour auteur, Richard H. Weisberg, fondateur de la revue Law and Literature, Professor of Constitutional Law à la Cardozo School of Law de Yeshiva University.

Partant de Nietzsche et de Scheller, Richard H. Weisberg explore à travers l’analyse d’œuvres ayant pour auteurs Dostoïevski, Flaubert, Camus et Melville, comment un discours d’une grande séduction formelle peut se faire le véhicule d’une parole empoisonnée par le ressentiment. Deux questions en surplomb apparaissent alors : ce mécanisme n’aurait-il pas joué un rôle majeur dans l’incapacité de l’Europe à empêcher la survenue de la Shoah et cette littérature ne serait-elle pas le reflet d’une société profondément malade ? Le juriste, très précisément, reçoit une invitation à méditer sur les pièges que peut receler le formalisme juridique.

Après avoir débuté ses études de littérature française et comparée à l’Université Brandeis, Richard H. Weisberg a obtenu un doctorat en littérature française et comparée de l’Université Cornell et un doctorat en droit à l’Ecole de droit de l’Université Columbia. Il a enseigné la littérature française et comparée à l’Université de Chicago, avant de pratiquer le droit à Paris et à New York et de l’enseigner à la Cardozo School of Law. Il y est devenu une figure emblématique du courant Droit & Littérature, qui a acquis aujourd’hui une ampleur internationale et dont il a assuré le rayonnement en créant les Cardozo Studies in Law and Literature, qui devaient devenir Law and Literature. Il est l’auteur, entre autres, de Poethics and Other Strategies of Law and Literature (1992) et Vichy Law and the Holocaust in France (1998) [traduit en français].

© 1984 by Yale University / Originally published
by Yale University Press sous le titre
The Failure of the Word


Nota Bene
:
le présent ouvrage est diffusé par les Editions Lextenso.
Vous pouvez donc vous le procurer directement auprès de notre diffuseur ou dans toutes les bonnes librairies (même virtuelles).

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Marie-Angèle Hermitte

Profession :

Retraitée (CNRS – l’EHESS)

Thèmes de recherche(s) :

J’ai réduit mes thèmes de recherche à ce qui m’intéresse le plus, l’étude des entités naturelles comme sujets de droit, la déontologie de l’expertise scientifique, les procédures de débat public, et dans une moindre mesure le droit de la bioéthique et les droits des peuples autochtones  

Quelle a été votre première collaboration / publication aux Editions L’Epitoge ? 

L’ouvrage L’Arbre, l’Homme & le(s) droit(s)

Y en a-t-il eu d’autres ?

Non

Quelle est votre dernière publication ?

Artificialisation de la nature et droit(s) du vivant dans le livre Les natures en questions (O. Jacob 2018)

Quelle sera (en 2019, 20, etc.) votre future publication ?

Le prochain article  paraîtra dans le livre et sera intitulée « Each object has its own subject! – The Legal Revolutions of the Human-Nature Relationship » (in Taking legal actions on behalf of future generations, dir. E. Gaillard & D. Forman, à paraître aux Editions Peter Lang en 2019) 

Quelle est la publication dont vous êtes le.la plus fier.e / heureux.se ?

Le plus fière, c’est sans doute mon livre intitulé « Le sang et le droit – Essai sur la transfusion sanguine » (Editions du Seuil) car j’y ai réalisé un rêve que j’avais depuis longtemps, prendre un objet (ici le sang pour la transfusion) et en faire un objet total (technique, historique, juridique). Le plus heureuse, c’est sans doute le livre d’entretiens réalisé avec Francis Chateauraynaud en 2013, « Le droit saisi au vif » (Editions Petra) car il m’a fait progresser en m’obligeant à dérouler un parcours de recherche long et sinueux, dont je ne percevais pas forcément la logique. Et c’est là que j’ai formulé l’hypothèse d’un « animisme juridique »

Quel est – en droit – votre auteur.e préféré.e ?   

Je picore sans préférence au gré de mes besoins

Quel est – en littérature – votre auteur.e préféré.e ?

Peut-être D. H. Lawrence

Quel est – en droit – votre ouvrage préféré ?

Là encore je n’ai pas de préférence mais des besoins pour éclairer quelque chose que je suis en train de faire.

Quel est – en littérature – votre ouvrage préféré ?

Les trois romans les plus parfaits me semblent être « La princesse de Clèves », « Les liaisons dangereuses » et « Adolphe ». Même s’ils n’ont plus rien de palpitant  après tant de lectures, c’est à eux que je reviens régulièrement

ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Le catalogue des Editions (03 mars 2019)

Vous trouverez en ligne ici :
http://www.l-epitoge.com/CAT.pdf

le catalogue – au format PDF – complet
& prévisionnel de nos Editions
au 03 mars 2019.

Le détail par collections se trouve également ici.

Et en chiffres,
les Editions L’Epitoge ce sont :

    • 552 auteurs ;
    • 42 ouvrages publiés ou en cours de publication ;
    • 06 ouvrages en projet pour 2019-2020 ;
  • & un diffuseur : les Editions Lextenso.
ParEditions L'Epitoge (Collectif l'Unité du Droit)

Le professeur Weisberg enfin traduit en français !

Les Editions l’Epitoge vous proposent la traduction en français d’un ouvrage exceptionnel :

celui du chef de file du courant américain Droit & Littérature paru (pour sa première édition en anglais aux Presses de l’Université de Yale (1984)) sous le titre The Failure of the Word. Il a pour auteur, Richard H. Weisberg, fondateur de la revue Law and Literature, Professor of Constitutional Law à la Cardozo School of Law de Yeshiva University.

Partant de Nietzsche et de Scheler, Richard H. Weisberg explore à travers l’analyse d’œuvres ayant pour auteurs Dostoïevski, Flaubert, Camus et Melville, comment un discours d’une grande séduction formelle peut se faire le véhicule d’une parole empoisonnée par le ressentiment. Deux questions en surplomb apparaissent alors : ce mécanisme n’aurait-il pas joué un rôle majeur dans l’incapacité de l’Europe à empêcher la survenue de la Shoah et cette littérature ne serait-elle pas le reflet d’une société profondément malade ? Le juriste, très précisément, reçoit une invitation à méditer sur les pièges que peut receler le formalisme juridique.

Après avoir débuté ses études de littérature française et comparée à l’Université Brandeis, Richard H. Weisberg a obtenu un doctorat en littérature française et comparée de l’Université Cornell et un doctorat en droit à l’Ecole de droit de l’Université Columbia. Il a enseigné la littérature française et comparée à l’Université de Chicago, avant de pratiquer le droit à Paris et à New York et de l’enseigner à la Cardozo School of Law. Il y est devenu une figure emblématique du courant Droit & Littérature, qui a acquis aujourd’hui une ampleur internationale et dont il a assuré le rayonnement en créant les Cardozo Studies in Law and Literature, qui devaient devenir Law and Literature.  Il est l’auteur, entre autres, de Poethics and Other Strategies of Law and Literature (1992) et Vichy Law and the Holocaust in France (1998) [traduit en français].


Le présent ouvrage constitue la traduction en français
(assurée par Françoise Michaut) de The Failure of the Word
paru en 1984 (pour la 1ère éd.) aux Presses de l’Université de Yale. Son auteur, le professeur de droit public, Richard H. Weisberg,
est le chef de file du courant « Droit & Littérature ».

Ouvrage publié grâce au soutien de la Cardozo Law School
(Yeshiva University) de New-York
ainsi que du Collectif L’Unité du Droit.